Bignan compte quatre chapelles ayant survécu au temps :
Chapelle Sainte Noyale

Elle se situe dans le village du Bézo et est dédiée à la Vierge sous le vocable de Notre-Dame des Fleurs et la martyre Sainte-Noyale. Cet édifice ne possède qu’un seul bras de transept au sud dont l’appareil paraît être postérieur au reste du monument qui date du XVIè siècle. Ce sanctuaire détient des statues qui en font une des plus intéressantes chapelles de la région.
On y remarque notamment Saint Jacques (granit du XVè ) Saint Georges le dragon et la donatrice agenouillée (bois polychrome du XVIè), vierge à l’enfant (granit XVè), Sainte-Noyale (bois polychrome du XVIIIè), un Christ (bois polychrome de la fin du XVIIè), une admirable composition de la vierge et de six angelots (bois polychrome du XVIè), Saint joseph (pierre polychrome XVIè), et Saint Cornély (bois polychrome XVIè).
Ces différentes statues ainsi que la table de communion, le Maître-autel, l’armoire sacristie également dignes d’intérêt sont inscrits à l’inventaire des objets et monuments historiques.
“Intron varia er bleu”, l’association de sauvegarde de la chapelle est très active et a installé un nouveau vitrail qui a été inauguré en 2012. Un Pardon y a lieu chaque année en juillet.
La chapelle Notre-Dame des 3 Fontaines :

La tradition veut qu’il s’agisse du siège primitif de la paroisse de Bignan qui aurait abrité un couvent de Templiers (Menahed Ru). C’était un lieu de pèlerinage très fréquenté où l’on venait implorer la guérison des « clous » (furoncles). Ce sanctuaire reconstruit dans le style flamboyant à la fin du XVIè a été entièrement restauré. Une fontaine dédiée à Saint-Eloi et une statue représentant un griffon sont les vestiges de ce qu’a été un des plus prestigieux édifices sacrés de Bignan puisqu’il a compté six autels.
L’association de sauvegarde de la chapelle organise chaque année en août, un Pardon dont la fréquentation importante a permis de réaliser des travaux qui assurent à l’édifice un excellent état.
La chapelle Saint-Lubin

Cette chapelle construite à Sainte-Suzanne (à 9 km du bourg non loin de la maison natale de Pierre GUILLEMOT) date du XVIIè siècle. Le clocheton est daté de 1729. Edifice classique de belle apparence, elle est dédiée à Saint-Lubin, évêque de Chartres, qui était invoqué pour la préservation des récoltes et la guérison…des rhumatismes. La chapelle a été jadis très fréquentée au XVIIIè siècle, époque de la reconstruction de l’église paroissiale. Les vendeurs de tabac venaient vendre leur marchandise à la sortie des offices.
L’association “Les amis de Sainte Suzanne” créée en 2017 a réactivé le pardon de Saint Lubin qui se tient en juin.
La chapelle de la Sainte Trinité

Elle s’élève près du château de Kerguéhennec. Dépendante du château, elle a beaucoup souffert pendant la révolution où tout fut pillé, saccagé, enlevé. Située dans un bas-fond, avec une fontaine à proximité, elle tomba en ruine au milieu du siècle précédent, dévorée par l’humidité. Elle a bénéficié d’une restauration après le rachat (1972) du domaine par le Département du Morbihan.
Aujourd’hui le centre d’art l’utilise pour ses expositions. Cette chapelle est désacralisée.